Лингвистика
Les jeunes et la lecture. помогите найти экзаменац. тему
Les livres et la lecture jouent un rôle très important dans ma vie. J’aime lire beaucoup et je peux dire que je suis un lecteur assidu. Je lis différement et ça depend de genre du livre : je peux «goûter» certains livres, avaler d’autres mais «mâcher» et «digérer» seulement peu de livres. J’ ai appris à lire bien avant l’école et le livre que j’ai lu le primièr a été les fables de Poushkine, j’ai les relu plusiers fois parcequ’il y a beaucoup de dessin aux couleurs éclatantes. A présent je préfère de lire la litérature d'avant-garde, parfois je lis des livres interdits ou des livres pas très populaires, mais se sont toujours les livres qui me font refléchir sur le sujet.
La lecture de livres chez les jeunes, question prise et reprise depuis quelques années par les spécialistes et les responsables culturels, se détache sur un paysage en constante déclivité : les jeunes ne lisent plus. Cette phrase, répercutée par les médias comme un coup de massue, et cause de désolation chez les éducateurs et les professeurs au Collège de France, a les allures d'une vérité. Ce problème mérite cependant une approche plus subtile qu'un slogan de presse.
L'enquête sur les Pratiques culturelles des Français, publiée en 1990, sonnait déjà l'alarme en enregistrant une baisse importante en quinze ans du « fort lectorat » (déclarant lire 25 livres et plus par an) chez les jeunes de 15 à 24 ans, notamment chez les plus jeunes de 15 à 19 ans : 39 % en 1973, 23 % en 1989, alors que la scolarité et le taux des diplômes ont augmenté dans le même temps. On avait beau torturer les résultats par des ruses correctrices, cette diminution de 16 points représentait bien une perte de l'ordre de 40 % de cette catégorie de lecteurs, ce qui est considérable.
Lecture et monde scolaire
Trois directions du ministère de l'Education et de la Culture ont demandé au sociologue François de Singly d'approfondir ces résultats « décevants » par une nouvelle enquête, effectuée de septembre 1992 à janvier 1993. Outre la clarté du style, l'avantage de cette enquête, énoncé succinctement, est de tenir dans le même geste les résultats chiffrés, les témoignages vécus et le rôle des enseignants. Ce dernier point est important : le rapport « veut ne pas séparer la lecture du monde scolaire », ce que font habituellement les autres enquêtes, en rendant impénétrables les relations entre les liens amicaux et familiaux autour de la lecture, et l'école, alors que cette dernière joue un rôle capital dans l'attrait ou la répulsion des livres.
Il n'est pas aisé de résumer un ouvrage dont les six chapitres contiennent une centaine de tableaux statistiques. On peut toutefois relever les moments-clés des observations de l'auteur. Celui-ci conteste d'emblée les limites des trois positions (idéologies ?) sur la lecture des livres, la classique (tout fout le camp), la moderniste (désacralisons les textes) et la ludique (la lecture-plaisir, prônée par Daniel Pennac dont l'auteur se moque gentiment). Evitant les jugements de valeurs qui sous-tendent ces partis pris (le ludique étant peut-être le plus pétrifié dans les normes), il privilégie l'analyse de la « complexité de l'acte de lire » (p. 14), qui tire son essence aussi bien du plaisir que du travail, de la famille que de l'école, de la découverte personnelle que du bouche-à-oreille, acte qui, jusqu'au bout, même chez les lecteurs les plus fervents, reste fragile et menacé par la concurrence des autres médias (surtout la télévision).
Il existe encore des jeunes qui lisent, et même qui lisent beaucoup. Mais « la lecture des livres n'est plus leur activité préférée... Lire est devenu une activité presque ordinaire » (p. 25). Les résultats montrent que les populations des gros lecteurs comme des non-lecteurs de livres diminuent au bénéfice des faibles et moyens lecteurs. Le livre n'est donc pas rejeté, il est « consommé avec modération ». La boulimie de lecture est même contestée par les vrais lecteurs qui préfèrent la qualité à la quantité, la sélection culturelle plutôt que lire n'importe quoi, comme ceux qui lisent « du Hariequin » à la chaîne.
L'enquête sur les Pratiques culturelles des Français, publiée en 1990, sonnait déjà l'alarme en enregistrant une baisse importante en quinze ans du « fort lectorat » (déclarant lire 25 livres et plus par an) chez les jeunes de 15 à 24 ans, notamment chez les plus jeunes de 15 à 19 ans : 39 % en 1973, 23 % en 1989, alors que la scolarité et le taux des diplômes ont augmenté dans le même temps. On avait beau torturer les résultats par des ruses correctrices, cette diminution de 16 points représentait bien une perte de l'ordre de 40 % de cette catégorie de lecteurs, ce qui est considérable.
Lecture et monde scolaire
Trois directions du ministère de l'Education et de la Culture ont demandé au sociologue François de Singly d'approfondir ces résultats « décevants » par une nouvelle enquête, effectuée de septembre 1992 à janvier 1993. Outre la clarté du style, l'avantage de cette enquête, énoncé succinctement, est de tenir dans le même geste les résultats chiffrés, les témoignages vécus et le rôle des enseignants. Ce dernier point est important : le rapport « veut ne pas séparer la lecture du monde scolaire », ce que font habituellement les autres enquêtes, en rendant impénétrables les relations entre les liens amicaux et familiaux autour de la lecture, et l'école, alors que cette dernière joue un rôle capital dans l'attrait ou la répulsion des livres.
Il n'est pas aisé de résumer un ouvrage dont les six chapitres contiennent une centaine de tableaux statistiques. On peut toutefois relever les moments-clés des observations de l'auteur. Celui-ci conteste d'emblée les limites des trois positions (idéologies ?) sur la lecture des livres, la classique (tout fout le camp), la moderniste (désacralisons les textes) et la ludique (la lecture-plaisir, prônée par Daniel Pennac dont l'auteur se moque gentiment). Evitant les jugements de valeurs qui sous-tendent ces partis pris (le ludique étant peut-être le plus pétrifié dans les normes), il privilégie l'analyse de la « complexité de l'acte de lire » (p. 14), qui tire son essence aussi bien du plaisir que du travail, de la famille que de l'école, de la découverte personnelle que du bouche-à-oreille, acte qui, jusqu'au bout, même chez les lecteurs les plus fervents, reste fragile et menacé par la concurrence des autres médias (surtout la télévision).
Il existe encore des jeunes qui lisent, et même qui lisent beaucoup. Mais « la lecture des livres n'est plus leur activité préférée... Lire est devenu une activité presque ordinaire » (p. 25). Les résultats montrent que les populations des gros lecteurs comme des non-lecteurs de livres diminuent au bénéfice des faibles et moyens lecteurs. Le livre n'est donc pas rejeté, il est « consommé avec modération ». La boulimie de lecture est même contestée par les vrais lecteurs qui préfèrent la qualité à la quantité, la sélection culturelle plutôt que lire n'importe quoi, comme ceux qui lisent « du Hariequin » à la chaîne.
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