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Quand je m'arretais, je songeais a l'injustice de la maitresse: je pressais ce souvenir de toutes mes forces, et des larmes, de nouveau, en sortaient. Je finis par pleurer expres, en songeant: "Demain mes pauvres yeux lui feront pitie, et elle se repentira. Alors je lui pardonnerai tout, et je l'aimerai beaucoup." Il me semblait l'aimer deja. Nous nous promenerions ensemle dans la cour. Elle serait ma grande amie... Mais elle ne se repentit pas, et je m'amusai, par la suite, a me monquer d'elle ouvertement.
Un autre jour, j'avais fait par hasard une dictee si bonne que la maitresse de francais m'accusa de l'avoir copiee et ne voulut jamais croire mes denegations. Je goutai longtemps mon chagrin. Je le serrais tout contre moi; il me tint compagnie pendant deux jours; et quand il se fut evapore, je fus triste d'avoir ete consolee si vite. Pourtant, c'etait une injustice inoubliable. Dans vingt ans, quelque part, je rencontrerais cette femme, et je lui darais: "Vous savez, cette dictee? eh bien, je ne l'avais pas copiee." Mais ces vingt annees qui me serviraient de temoins irrecusables, je les sentais au-dessus de moi comme une enorme chaine de montagnes, toute noire et horrible, dans un pays inconnu.