И еще один абза пожалуйста, переводите на русский
Tout cela fait que pour nombre de lecteurs, Arthur Clennam, pourtant le héros de l'histoire, n'est pas, selon Paul Davis, un personnage très intéressant, une sorte de raté de l'âge adulte, qu'accablent une sourde culpabilité, une tendance à la mélancolie et une propension à la passivité. Arthur passe son temps à se retirer des affaires de la vie qui le concerne, l'entreprise familiale et les espoirs qu'il a placés en Doyce et Clennam sur le plan professionnel, sa fréquentation de Pet Meagles, ses hésitations et son manque d'initiative à l'égard d'Amy sur celui du sentiment. Contrairement à ce que le lecteur pourrait espérer, sa méfiance et sa mortification permanentes n'ont rien d'engageant ou d'extraordinaire. Il apparaît alors comme un personnage victorien anonyme, de peu d'envergure, ayant atteint l'âge adulte sans ancrage familial fermement établi, incertain de ses origines, incapable de se laisser aller à la spontanéité ; comme l'indiquent plusieurs chapitres du roman, il n'est pas « quelqu'un », il est « personne ». Paul Davis fait remarquer que Dickens avait pensé à « La faute à personne » comme titre à son ouvrage, avant de choisir Little Dorrit, donnant à voir par là qu'il faisait désormais d'Amy Dorrit la véritable héroïne au détriment d'Arthur, trop engoncé dans son carcan calviniste, et « soulignant ainsi les aspects les plus positifs de son thème ».
Язык оригинала - французский